Mouvement du 14 juillet. Appel à mobilisation !
A vous tous, les pas contents, les vilains, les subversifs, les politiquement incorrects, les méchants, les dissidents, les résistants, les éveillés, les alternatifs, les conscients, les réconciliés, les fatigués, les AJT, les NRV … bref, les français : prenez le temps de lire ce texte, il vous concerne directement.
Le mouvement du 14 juillet prend de l’ampleur et les énergies se fédèrent rapidement. Vous êtes manifestement de plus en plus nombreux à vous joindre à cet élan collectif, qui n’a aucune étiquette et reste ouvert à tous. D’importants rapprochements sont en cours et les différentes formations multiplient les réunions en vue de définir rapidement la liste des actions prioritaires à mener. En parallèle, de nombreuses conférences sont tenues un peu partout sur le territoire, qui permettent à chacun de se renseigner, de donner de soi et d’agir, notamment au niveau des réseaux sociaux. Au plan local, de nombreux groupes ont été créés, qui initient des rencontres visant à donner encore davantage d’ampleur à cette coalition et de visibilité à ses objectifs.
L’idée de départ est de rassembler les intelligences nationales autour d’une organisation citoyenne qui soit en mesure de reprendre rapidement les rennes de nos institutions. Il faut bien réaliser que rien n’est impossible en la matière, d’autant que l’on fait appel aux lois constitutionnelles du pays. A cet égard, nous voulons donc commencer par fédérer les différentes énergies autour d’un gouvernement de transition, provisoire par essence, dont le principal objet sera la mise en place d’une assemblée constituante par tirage au sort sans contrainte, et dont le travail consistera à organiser notre société dans le respect de chacun. Notons ici que le degré de maturité des nouvelles technologies d’information et de communication autorisent aujourd’hui la mise en place de forums réellement démocratiques, équipés de systèmes anti-trolling et codés en open source, réellement à même de mener des débats démocratiques sereins. Dans l’attente et l’espoir que la communauté du libre s’intéresse à ce type de plate-forme, rien n’interdit de commencer à agir.
Il devient en effet urgent de de pouvoir exprimer notre désapprobation quant aux politiques iniques menées par les gouvernements successifs de ces dernières décennies. Dénoncer les guerres colonialistes dans lesquelles s’engage notre pays aux côtés d’intérêts privés ne servant en rien, bien au contraire, le peuple de France. Il faut impérativement recouvrer notre autonomie, tant diplomatique que politique et monétaire. Prendre conscience que l’éventail des partis politiques n’est là que pour mieux nous diviser, alors même que nous avons naturellement tendance à nous agréger et à nous associer dès lors que nous portons un projet commun. Et en promouvant cette politique de lien social basée sur les synergies et le partage, ne doutez pas un instant de l’adhésion que nous susciterons autour de nous, en France dans un premier temps, mais aussi dans le monde, qui s’étonne chaque jour davantage de notre soumission servile aux puissances financières, et s’attend à ce que nous reprenions notre destinée en main et retrouvions ainsi notre aspiration naturelle à montrer la voie de l’émancipation aux peuples de la terre (c’est beau comme un camion, tiens).
Les différents groupes et ateliers qui travaillent depuis quelques temps maintenant sur un schéma de constituante, sont non seulement en contact les uns avec les autres, mais en ce moment même en train d’unir leur forces pour agir en commun. Individuellement, nous sommes tous en lien avec d’autres, sur internet en réseau, mais aussi dans nos vies respectives, avec nos amis, nos proches, nos familles, au travail, dans nos villes et villages. Nous pouvons convaincre des gens de participer à ce mouvement national de grande ampleur et d’apporter leur énergie constructive en donnant un peu de temps pour aider à l’organisation de réunions, susciter des rencontres, lancer des actions, partager des idées, mobiliser … Le fait est qu’un engouement tel que celui qui émerge en ce moment même est assez rare pour que nous ne tentions l’impossible afin de lui donner la consistance nécessaire au débat démocratique de fond que nous voulons imposer.
Soyons clairs, ce débat que notre mouvement préconise est confisqué par la quasi intégralité de la classe politique, qui est liée, de par la nature même des partis, à des intérêts financiers supérieurs. Est-il besoin de rappeler que la main qui reçoit est en dessous de la main qui donne ? Comment imaginer dès lors que les médias tenant l’opinion publique, concentrés au sein de conglomérats et subventionnés de surcroît, puissent être indépendants et objectifs ? A fortiori, quid des partis politiques ? Nous allons donc devoir effectivement imposer le débat que nous souhaitons tous mener. En particulier en nous appuyant sur les textes de notre constitution nationale, qui est en conflit avéré sur de très nombreux points avec la constitution européenne, dont il ne faut pas oublier qu’elle a été imposée au peuple français qui avait pourtant voté contre. A ce propos, pour ceux qui douteraient encore de cette confiscation du débat, je les invite à relire les professions de foi de nos partis politiques lors des dernières présidentielles. Pas un seul n’y a inscrit la sortie de l’Europe, malgré le fait que ce soit un courant de pensée qui avait acquis 55% des votes en 2005. D’ailleurs, même les fronts, qu’ils soient de gauche ou nationaliste, n’ont jamais osé évoquer l’article 50, et pour cause : en parler les aurait mécaniquement privés des médias sans lesquels ils n’existeraient pas.
L’Europe est en effet ainsi faite, qui ne se discute pas. L’Europe, c’est soit-disant la paix, mais dans le respect de l’hégémonie de l’OTAN. Ce serait aussi la démocratie, mais sans le pouvoir de création monétaire, confisqué par la Banque Centrale Européenne Privée qui est un modèle d’opacité quant à son actionnariat. C’est encore l’Europe des peuples, mais dirigée par des multinationales dont on est prié de croire que ce sont de bonnes entreprises citoyennes, faisant des guerres propres, à l’aide de fonds de placements éthiques, pour un développement durable … La liste d’oxymores avec laquelle on nous abreuve à longueur d’émissions TV serait bien trop longue. Chacun doit apprendre à les repérer et à les dénoncer pour ce qu’ils sont : d’impossibles chimères, à l’image de cette Europe qu’ils nous vendent pourtant comme un incontournable Graal depuis plus de 30 ans. On nous refait là le coup du rêve américain, et il s’en trouve encore pour refuser de voir l’évidence qu’il faut effectivement être endormi pour y croire !
La première bataille à mener sera vraisemblablement juridique et consistera à destituer le gouvernement au motif d’intelligence avec des puissances étrangères, car cela constitue toujours un crime de haute trahison dans le code pénal. Et toujours dans le cadre de cette réappropriation de nos destins, il faudra nous rassembler ensuite massivement autour du 14 juillet, à Paris et un peu partout en France, afin d’affirmer notre cohésion, notre volonté collective de construction intelligente et non violente, mais ferme et déterminée, d’une société moins individualiste, basée sur les valeurs métaphysiques historiques de la France et réellement ouverte au débat démocratique.