Il est temps de réveiller le peuple !
Très chers démissionnaires de la presse de propagande, ce message s’adresse à vous !
Le temps des médias serviles face à des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple Français – ni même des autres peuples du monde – est révolu !
Il n’est pas de révolution des esprits, sans presse de combat pour porter à la connaissance du peuple les réalités cachées par les médias de collaboration. Souvenez-vous de la Révolution Française et le « journal du Père Duchesne » ou « l’ami du peuple » ! Souvenez vous « Iskra » puis « Pravda » en Russie ! Souvenez-vous « Libération » du glorieux temps où ce journal était celui de la Résistance durant l’occupation Allemande !
Souvenez-vous-en, car les personnalités ou idéaux politiques que vous appréciez, sont sans presse dédiée à notre cause pour les présenter au peuple !
Bien sûr, certains d’entre vous militez pour les faire connaître. Mais vous ne militez que pour votre parti, pas pour la chapelle de ceux qui sont d’accord avec vous sur des grandes questions de Souveraineté, de contrôle citoyen de la monnaie, d’indépendance militaire et commerciale, et tant d’autres sujets qui vous préoccupent. Et cela est normal, c’est le jeu démocratique.
Mais un journal, c’est une autre conception de la démocratie. C’est considérer que la pluralité de l’offre politique lorsqu’elle est présentée à la population, rend crédible notre message général, car la diversité abolit notre isolement intellectuel. La pluralité déversée dans un journal, démontre que malgré les grandes oppositions idéologiques sur des valeurs économiques ou sociétales particulières, il y a des enjeux qui transcendent toutes les dissensions.
Certains diront : « nous avons déjà des médias alternatifs sur internet pour nous aider », et rien n’est plus exact. Mais combien de personnes âgées la parcourent ? Combien de Français fatigués par ce qu’ils perçoivent de la politique, font eux-mêmes la démarche de trouver une information précise sur Internet, qui les mènera sur ces médias alternatifs ?
Pourquoi des millions de Français ne connaissent pas encore ces médias émergents ?
Il est désormais temps de faire preuve de réalisme et nous armer sérieusement pour qu’avant 2017, la bataille des idées ait été remportée. Il faut qu’avant 2017, le vote Front National ne soit plus le seul à pouvoir contrecarrer la doxa de notre oligarchie. Il faut que l’ensemble des médias qui serinent à longueur de journée tout le bien que l’on devrait penser du libéralisme, de l’Union Européenne, de l’euro, de la politique sanglante de l’OTAN, voit émerger une concurrence qui ruine totalement leur propagande proprement fascisante, anti-sociale et guerrière. Il faut chers euro-démissionnaires, que nous soyons non seulement les moteurs de l’émergence des partis politiques que nous affectionnons, mais aussi de la presse qui les fera découvrir au reste du peuple.
Et pour cela, il n’y a aucun secret, le nerf de la guerre est l’argent.
L’argent d’ailleurs, parlons-en, car tant de gens cupides en ont aliéné la fonction sociale et économique. A tel point que bien des Français ont finit par cultiver un dégoût pour la monnaie jusqu’à ne plus accepter qu’elle ne soit rien d’autre qu’un outil facilitant les échanges, les investissements utiles et au final une simple convention pour qu’une vie économique puisse avoir lieu.
Oui, une maison qui édite un journal a besoin d’argent non seulement pour établir son positionnement, mais aussi pour éditer, imprimer et distribuer régulièrement ses journaux. Et il n’existe que deux sources de revenus pour la presse papier :
- le prix payé par son lectorat
- les recettes publicitaires
Lorsque nous avons commencé à discuter du projet « Poil à Gratter ! » avec Ugo, nous avions pris le parti de nous montrer sérieux et sans tabous. Nous avons donc fait une étude de marché afin de connaître ce qui permet aujourd’hui à une presse papier d’être rentable (donc capable d’investir et créer des emplois).
Globalement, il faut savoir que la Presse Quotidienne Nationale ainsi qu’un grand nombre d’hebdomadaires politiques ne survivent qu’avec les aides à la presse ainsi que le financement d’actionnaires privés qui encadrent très fermement la ligne éditoriale en fonction de leurs intérêts financiers. Faut-il rappeler les intérêts que défendent Dassault, Bouygues, Lagardère, Bolloré, Rothschild, Bertelsmann ou Vivendi ?
La vente au numéro dans des kiosques ne marche au final que pour la Presse Quotidienne Régionale (et encore, elle s’effondre progressivement), ainsi que pour des revues très spécialisées.
La vérité, c’est qu’un seul modèle de presse papier fait des taux de croissance significatifs :
Il s’agit de la presse dite « gratuite ».
Elle ne vit que des subsides de la publicité, c’est un fait. Publicité qui en outre occupe la moitié de la pagination de ces journaux. Par ailleurs, cette presse dépense des fortunes en travail éditorial, logistique et distribution, du fait de sa quotidienneté d’émission.
Imaginons maintenant une presse bien à nous, qui consacrerait un tiers de sa pagination (et non la moitié) à des espaces publicitaires loués à des petits commerçants et artisans locaux ou des entreprises commercialisant des yourtes, des métaux précieux, des produits bio ou issus du commerce équitable, etc…
Une presse trouvant l’essentiel de son contenu éditorial à partir d’un site internet, où des citoyens viendraient proposer leurs articles, et par leurs votes, choisiraient les textes qu’ils souhaiteraient voir publiés non seulement sur le site, mais aussi sur la version papier. Une presse où même ceux qui l’administrent, seraient obligés de se soumettre au suffrage des internautes dans leurs choix éditoriaux. Voila ce que nous comptons défendre à des partenaires commerciaux triés sur le volet.
Est-ce que dans ce cas, l’on peut raisonnablement penser que cette presse serait asservie à des intérêts de multinationales sans scrupules, ou qu’elle aiderait des entreprises aux choix éthiques et sociaux qui mériteraient d’être cités en exemple ?
Et si ces partenariats commerciaux pouvaient permettre à un journal d’être distribué à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires gratuitement à la population dans des stations de transport en commun ou des universités dans chaque grande ville de France et chaque semaine, ne serait-ce pas un moyen pour nous tous, de mettre en sérieuse difficulté ces idéologies mortifères que défendent les médias dominants ?
Et d’ailleurs, nos partenaires, n’auraient-ils pas eux-mêmes intérêt à ce que nos idées s’imposent sur l’espace public, afin qu’ils puissent encore demain avoir des clients disposant d’un emploi, donc de revenus suffisants pour s’offrir un produit de qualité ?
N’auraient-ils pas intérêt à ce que le journal où ils se feraient connaître, appartienne en premier lieu à ses salariés, mais aussi à ses abonnés afin de ne pas être accusés d’ingérence, tout en asseyant l’image de leur entreprise comme responsable et même patriote ?
Car notre journal, en se montrant sélectif sur ses partenariats, se fera la caution morale, éthique, sociale et environnementale des produits vendus et de l’esprit de responsabilité qui anime les entreprises avec lesquelles nous travaillerons.
Le projet « Poil à Gratter ! » c’est une Révolution !
C’est à ce jour le plus grand projet médiatique mis en œuvre par des euro-démissionnaires, au profit du peuple et promouvant les idéaux de tous ceux qui souhaitent que l’on remette en question le Diktat de Bruxelles et de l’euro sur nos vies.
Pour initier ce projet, nous avions d’abord fait un premier appel à capitalisation où nous avions récolté plus de 1800 €, ce qui nous avait permis de financer les premières impressions et disposer d’un matelas financier minimal pour durer en imprimant que de faibles quantités de journaux chaque mois, en comptant sur la régularité de vos abonnements pour asseoir un peu plus le journal.
Puis, un généreux donateur a eu vent du projet, et a offert à notre association la somme de 5000 € nous ayant permis de mettre en place le site internet qui sera achevé d’ici février. Nous avons pu aussi en profiter pour acheter une caméra qui viendra compléter notre matériel déjà existant pour tourner des reportages vidéo dès le mois de janvier 2015.
Désormais, tous les outils sont en place. Avec huit numéros déjà imprimés (version beta + sept numéros), un site internet, une équipe motivée et un vrai projet d’Agora citoyenne, nous pensons que « Poil à Gratter ! » a démontré sa capacité à progresser rationnellement pour être en situation de se positionner dans une case jamais prise du marché de la presse.
Pour finaliser ce travail de fourmi, il nous faut désormais réunir la somme d’au-moins 10.000 euros. Cette somme permettra d’imprimer pendant trois mois, 10.000 tirages par nouveau numéro, et les distribuer à la population gratuitement sur Bordeaux, ville-pilote du projet.
Au total, sur un trimestre, ce seront donc pas moins de 30.000 numéros distribués permettant à « Poil à Gratter ! » d’asseoir sa visibilité sur l’espace public, susciter des abonnements et l’intérêt des partenaires commerciaux que nous souhaitons démarcher.
Bien sûr, une capitalisation plus importante jouerait en notre faveur de bien des façons :
- Matelas financier utile pour anticiper la fiscalité et les dépenses imprévues
- Pagination augmentée progressivement
- Nombre de tirages augmenté
- Ouverture d’antennes dans d’autres villes de France
- Créations d’emplois
- Location de locaux
Mais nous prétendons que 10.000 € suffiraient déjà largement à positionner « Poil à Gratter ! » sur un tremplin à même de l’élever vers nos objectifs de long terme relativement rapidement.
Voila pourquoi bien avant qu’une vidéo soit publiée sur un site de Crowfunding pour expliquer le projet, nous faisons appel à votre participation.
Vous pouvez nous aider :
soit en vous abonnant (36 € pour 12 numéros)
soit en faisant un don.
En nous faisant parvenir vos dons ou cotisations à cette adresse :
Les éditions de l’Ormée
25 route de Maron
33370 Fargues St Hilaire
Votre règlement sera dans ce cas enregistré dans une base de données avec vos coordonnées. Et lorsque nous serons en capacité de structurer « Les éditions de l’Ormée » en Scoop, une partie du capital sera alors ouvert à notre lectorat pour que ce dernier ait son mot à dire sur la ligne éditoriale du journal et son fonctionnement. Nous étudierons alors comment répartir les actions du journal pour chaque cotisant ou généreux donateur, en fonction de la somme qu’il aura versé.
Sachez tout de même que le journal sera d’abord la propriété de l’ensemble de ses salariés, et que ses fondateurs actuels ne seront pas rémunérés mieux que les autres, et ne pourront prétendre indéfiniment à des responsabilités élevées au sein du journal (présidence tournante). Veiller à ce que tous ceux qui contribuent à faire vivre un journal, que ce soit avec leur monnaie ou leur travail, en récoltent une part des bénéfices est tout à fait naturel. Mettre en danger l’indépendance éditoriale du journal ou des emplois progressivement créés n’est en revanche pas une option défendable quand on se bat pour des idéaux.
« Poil à Gratter ! » par sa conception de départ ne deviendra jamais un banal canard de propagande. Il sera à jamais un journal du peuple, contrôlé et édité par le peuple et pour le peuple. Il ne tient qu’à vous de faire émerger une presse réellement libre et capable d’émanciper la population rapidement.
Nous comptons sur vous !
Toute l’équipe de « Poil à Gratter ! »